Petite rétrospective des impôts les plus stupides de l’Histoire

L’impôt a traditionnellement pour fonction de financer les dépenses publiques ou de réguler une activité économique. Parfois, il sert aussi à nous faire rire. Petite revue des impôts imaginés par nos hommes politiques. Et comme on a l’habitude de le lire au cinéma : cette histoire est inspirée de faits réels.

L’impôt sur le feu 

En Angleterre,  au 17ème siècle, une taxe était prélevée à chaque fois qu’une personne allumait un feu. On vit donc naître des cheminées dissimulées dans les logis anglais, entre autre. L’impôt fut supprimé lorsqu’un boulanger voulut dissimuler son fourneau et mit le feu à son lieu de travail et à tout le quartier.

L’impôt sur les poils

Pierre Le Grand était probablement fou et puisqu’il ne supportait la barbe de ses sujets, il leur obligeait à porter un collier autour du cou avec une inscription gravée dessus indiquant qu’il était tout à fait ridicule de porter une barbe. Il créa un impôt sur la pilosité deux ans plus tard. 

L’impôt sur le prix Nobel

Le gouvernement belge, fâché d’apprendre qu’un homme politique de l’opposition de l’époque, Auguste Beernaert, déjà très riche, venait de recevoir le prix Nobel de la Paix, décida de lever un impôt sur le prix Nobel. Il était possible d’y échapper en donnant l’intégralité de l’argent gagné au gouvernement.

L’impôt sur l’urine

A l’époque romaine, les égouts n’existaient pas encore. Les habitants des villes avaient la stricte interdiction de faire leur besoin chez eux ou dans la rue. Ils se rendaient à des stations prévues pour cela et payait une redevance au litre ou au poids, selon. L’urine était ensuite revendue aux tanneurs qui traitaient le cuir avec l’or jaune liquide. De cette époque, on retiendra l’expression « l’argent n’a pas d’odeur », une justification de l’empereur Vespasien.

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L’impôt sur le sel

En France, la gabelle était un impôt royal prélevé sur la vente du sel aux populations. La production de sel était alors un monopole d’Etat. Le sel, à l’époque, pouvait même servir de salaire pour rémunérer un employé (d’où le mot « salaire »).

L’impôt sur le savon

Se laver, c’est perdre du temps. C’est aussi gaspiller de l’eau et paraît-il, ca rend violent. Fort de cette analyse, la France et l’Angleterre, au 16ème siècle, instaurèrent donc une taxe sur le savon et sur les parfums ou « tout objet de mise au propre ».

L’impôt sur la peur

Au Moyen-Âge, l’écuage était une taxe destinée aux hommes valides qui refusaient de partir à la guerre. On ne les forçait pas à partir car on savait qu’un chevalier peureux n’était pas un bon chevalier et qu’il ne ferait pas honneur au pays, mais on lui prélevait de quoi financer les repas de ses camarades partis, eux, au front.

L’impôt sur les chapeaux

C’est l’ancêtre de l’ISF, en quelque sorte. Le roi voulait soutirer un peu plus d’argent aux riches, mais il n’existait pas de système de déclaration du patrimoine et des revenus, et du coup, il était impossible pour l’administration d’identifier formellement les grandes fortunes du pays et de les taxer spécifiquement. Le roi, certains que seuls les riches pouvaient se payer des chapeaux et des perruques, lança donc une taxes spéciales sur ces accessoires de mode.

L’impôt sur la taille du sexe

Dans une tribu inuit, en Alaska, au 19ème siècle, les familles devaient apporter au pot commun un pourcentage de leur chasse hebdomadaire aux anciens qui n’étaient plus en mesure de chasser. Plus le sexe de l’homme était long, plus il devait contribuer et s’acquitter d’une dette en viandes et en peaux à son groupe nomade. Signe de fertilité et signe de force, ceux qui étaient bien pourvus devaient donc probablement être plus performants à la chasse aux phoques !

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Et aujourd’hui ?

Toutes ces taxes originales appartiennent à un temps que les moins de deux cent ans ne peuvent pas connaître. Mais, on en vient maintenant à parler, dans certains milieux économiques, d’une taxe sur les gros. Les personnes de forte corpulence seraient en effet plus sujettes à des problèmes de santé et participeraient à creuser le trou de la sécurité sociale. Si cela à un coût, alors pourquoi ne pas le faire assumer par celles et ceux qui nous coûteraient ?

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