Quand le Parti Socialiste jouait secrètement aux censeurs sur Twitter, preuve à l’appui…

Depuis quelques jours, une polémique enfle sur Twitter depuis que les comptes parodiques de Nicolas Sarkozy ont été supprimés du réseau social.

Dans les faits, c’est uniquement parce que certains comptes usurpaient l’identité de Nicolas Sarkozy ou squattaient la marque déposée « La France Forte » que Twitter a probablement procédé à la fermeture de ces profils, et non parce qu’ils étaient parfois (vraiment) drôles et impertinents à l’égard du Président de la République.

Une polémique avait déjà eu lieu lorsque Twitter avait procédé à la suspension d’un compte parodique se faisant passer pour Steve Jobs, ce que rappelle d’ailleurs certains journalistes

— Benjamin Ferran (@benjaminferran) Février 20, 2012

La mémoire des responsables du Parti Socialiste, Emile Josselin et Valério Motta notamment, est faible. On pourrait simplement leur rappeler qu’ils avaient largement participé à suspendre le compte de Frédéric Lefebvre sur Twitter 48 heures après qu’il l’ait ouvert.

Pire, et voici de nouvelles informations jusqu’à présent inconnues du grand public, le Parti socialiste avait mandaté ses avocats contre le compte Twitter @droledegauche, lui aussi un compte parodique. Ce compte est géré par les auteurs de ce blog, comme revendiqué cet été.

Nous avons reçu la copie de plusieurs assignations du Parti Socialiste à l’encontre de Twitter et Google, visant à obtenir de Twitter la suspension du compte et de Google toutes les informations personnelles (IP de connexion, messages envoyés et reçus…) du compte droledegauche(@)gmail.com, indiqué en légende sur notre profil Twitter au cas où quelqu’un souhaitait prendre contact avec les auteurs du compte, jusqu’alors anonymes.

Voir :  Pourquoi opter pour un Cloud externe pour son entreprise ?

A l’époque, nous n’avions reçu aucune demande directe du Parti Socialiste, ni demande de retrait d’un tweet ni demande de changement de l’avatar détournant leur logo officiel. Le Parti socialiste avait directement fait le choix d’attaquer en justice.

Voici partagées ci-dessous les pièces officielles communiquées par Google et Twitter, attestant d’une volonté forte de la part du Parti Socialiste de vouloir faire taire l’humour politique sur Internet.

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